Critiqué, moqué, jugé trop fragile pour les cages haïtiennes… Josué Duverger a porté un poids que peu imaginent. Chaque parole blessante était une pierre ajoutée à son fardeau.
Beaucoup ont cru que ces erreurs marqueraient la fin de sa carrière en sélection. Beaucoup ont tourné le dos.
Mais dans le silence, Josué a encaissé. Il a souffert sans bruit. Personne n’a vu les nuits blanches, les doutes, les moments où il a frôlé l’abandon. Personne, sauf Dieu.Puis, la tempête est passée.
Face au Costa Rica, il s’est dressé comme un rempart. Sans ses arrêts, Haïti était éliminé. Contre le Nicaragua (2-0), il était sur le banc des remplaçants et son compère Jhony Placide a tenu la cage inviolée. Et quand la qualification a été scellée, Josué s’est éloigné de la foule, loin des caméras et des cris de joie.
À genoux sur la pelouse, les yeux levés au ciel, il a lâché un cri ,un cri qui venait du plus profond d’un cœur meurtri. Ce n’était pas seulement un cri de victoire. C’était la libération des mois de souffrance, d’humiliation, de mépris. Le cri d’un jeune qu’on avait ridiculisé, d’un gardien de 5e division qu’on disait “incapable de briller sur une scène mondiale”.
À cet instant, il n’entendait plus les moqueries. Il se souvenait seulement du chemin parcouru. Et dans ce silence intérieur, une certitude est née : ce que Dieu te réserve, aucun orage ne peut l’emporter.
Aujourd’hui, Josué Duverger n’est plus celui qu’on croit connaître. Il a transformé l’humiliation en force, la honte en orgueil national. Son histoire n’est pas qu’un conte,c’est un message pour chaque jeune Haïtien,Africain, Européen, americain, chaque jeune du monde entier qui lutte dans l’ombre : rien n’est impossible.
Même quand tout le monde doute, crois en Celui(Dieu) qui a déjà écrit ta victoire.
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